Il y a un produit qui a fait de grand progrès en matière de camping, c’est l’alimentaire. Le lyophilisé à un goût bien meilleur que dans mon souvenir. C’est une nourriture qui se prend en bivouac. C’est à dire au milieu de nulle part. Le rituel est toujours le même: on cherche un lieu plat quand l’environnement nous plaît. On monte la tente, à savoir que l’on marque son territoire. Puis on enfourne tapis de sol, duvet et draps en soie. Puis c’est la douche à la rivière à côté (il vaut mieux un lieu avec de l’eau pour bivouaquer cela évite de prendre des litres d’eau) ou au lac. Ensuite c’est le repas: soupe déshydraté en entrée, plat de résistance lyophilise (à rehydrater dans son sachet avec de l’eau bouillante) et dessert déshydraté, la mousse au chocolat était divine. Ensuite lecture et appréciation du soleil qui nous quitte et dessine des ombres autour pour finir dans le duvet vers 21h30. Le lendemain des 7h, tout le monde dehors pour le pliage de tente, le petit déjeuner (chocolat et lait en poudre), le tout en moins d’une heure. Puis c’est la journée de marche qui commence. Sauf que parfois, il y a l’orage!!! Un soir, nous étions sous tente et l’orage à commence vers 21h. Un petit. On se rendort puis le vent nous tire de nos rêves. Le second orage s’annonce, un puissant cette fois ci. La tente prend des trombes d’eau sur la tête, avec le vent et la force quelques gouttes traverse les coutures. Et dehors c’est un spectacle son et lumières. On tente de compter les secondes pour se rendre compte s’il approche ou s’éloigne. Celui la durera 1h30, vers 1h du matin le vent fait claquer le bord de la tente telle une voile de bateau. On fini par s’endormir, en repensant à la puissance des éléments qui se déchaîne, notre place dans cet univers sous notre toile. Et au petit matin, le soleil nous accueille, le ciel à pris sa douche et s’est lave. Le vent nous a sèche la tente. Après une nuit de bataille dans les cieux, sur terre la vie reprend et nous sortons de notre abris de fortune.