Au petit matin, il suffit de traverser la soca, rivière de la vallée de Trenta pour débuter l’ascension. Dans le Triglav, des que l’on quitte le font de la vallée, c’est tout de suite raide. Nous longeons donc la rivière jusqu’à sa source 200m plus haut. Une pause glace, la chaleur se fait déjà sentir, avant l’ascension du col. D’habitude on grignote toute la journée mais cette fois ci, nous décidons de faire une bonne pause soupe au col. Après 900m de montée, nous voici au plus haut col routier de Slovénie. La bonne pause soupe et salade angloutie et nous voilà reparti pour l’apres midi. Encore 200m de montée pour basculer sur un terrain de chaos rocheux avant de redescendre 800m dans la vallée de Tamar. La descente se fait dans un pierrier peu commode et en plein soleil. Nous apprécions fortement les passage en sous bois. Par contre la vue est magnifique sur ce paradis des grimpeurs avec des parois vertigineuses et verticales. Passer le bloc rocheux par la descente d’une cascade, nous arrivons enfin au refuge de Tamarju bien content. La journée à été rude mais avec de bien belles images. L’accueil était spécial, assez froid mais l’omelette magistrale!! Dénivelé: +1250m -730 durée: 9h20 (pauses comprises)
Ce matin nous quittions le refuge de Tamarju avec enfin de la descente pour débuter la journée. Les jambes on souffert de la veille. Aujourd’hui ce sera une étape de transition qui nous fait quitter le Triglav (Slovénie) pour les Alpes karniques (Autriche). Le chemin est moins bien indiqué, nous arrivons dans des petites villes. Nous longeons des routes passantes. Nous sommes bas en altitude (600m) et le soleil tape déjà. Nous passons devant le saut de ski, tremplin olympique dont l’extension est en construction. Puis nous arrivons à Podkoren pour prendre un bon schweppes avant d’attaquer le col et ses 300m. Dans la tête, le moral est plus à la pause qu’à la marche. Nous envisageons qu’au col, nous puissions prendre un bus pour descendre sur Arnoldstein en Autriche. Arrivée à la frontière nous nous posons pour une glace. Ça fait 3h que l’on marche et un panneau nous indique que notre étape est encore à 4h30. C’est étrange car à moins de monter le col en 15mn, je ne vois pas bien comment faire les 6h05 annonce même si nous prenons notre temps. Bref, le moral est un peu dans les chaussettes. Repli sur le bus… Il faut descendre la route de 5km. On décide alors de suivre le trajet via alpina tout de même. La montée est vraiment raide mais par moment en sous bois, ce qui nous fait du bien. Après 400m d’ascension, nous arrivons sur un alpage avec une vue splendide sur l’Autriche. Cela en valait la peine. À l’alpage nous nous posons devant une soupe. Nous sommes à la frontière entre Italie, Slovénie et Autriche qui se partage le sommet. Puis nous redescendons dans la vallée avec un outil magique : le télésiège. 700m en 7mn, un pur régal pour les yeux. De la ce sera descente à Arnoldstein à pied (faut bien un peu), puis emplettes, retrait car nous attaquons le lendemains 11jours de massifs. Un bus nous conduis à Feistritz. La plaine est torride tant le soleil tape, vivement la remontée vers les sommets demain. Aujourd’hui donc étape de transition qui ne valait pas plus le coup que cela. Ce soir c’est hôtel avec lavage du linge ce qui ne sera pas sans mal. Demain l’étape via alpina donnait 1800m de montée, en partant de l’hôtel, nous en aurons un peu moins car nous prendrons un autre itinéraire de 1200m de pur ascension tout de même. Dénivelé: +665m -445m (hors télésiège) 7h15 (pauses comprises)
c’est le jus de sambucco qui dope ou l’apfelsaft… Allons savoir.
